It's a trap - Ft du monde

it's a trap

everyone

Parfaitement hors de question d'en faire trop, ou d'agir comme les gens de l'Alliance le voudraient, pour le coup, tout ce qui importe à tes yeux à ce moment c'est de tenter de sauver des vies mises en jeu injustement. La navette en morceaux, le groupe qui se trouve en bas est exposé, chacun d'entre eux risque d'y laisser la vie à tout moment alors tu te mets à courir dans leur direction, aussi vite que tu le peux, tu traverses le bon kilomètre qui te sépare d'eux, tirant parfois et utilisant ce que t'offre le terrain en terme de protection pour éviter de prendre l'une des nombreuses balles qui fusent d'un peu partout. Lorsqu'une grenade aveuglante est balancée, tu as au moins le réflexe de fermer les yeux aussi fort que tu le peux et de te jeter en avant derrière un rocher avant de reprendre ta course.

Une fois auprès du groupe d'explorateurs et de Garviel, Charlie ne tarde pas à te rejoindre, tu avises rapidement des possibilités qui s'offrent à vous, un risque en allant vers l'arrière, certes, mais plus encore si vous avancez pour vous mêler à un combat au milieu duquel vous êtes, assurément, les plus exposés. « L'arrière est le plus sécuritaire, on ne va-- » Toi qui était déjà en train de donner les consignes qui te paraissent les plus adaptés, voilà que des chasseurs parviennent à vous atteindre par les airs, Tallart sort de nulle part au moment pour s'en prendre à l'un d'entre eux tandis que les autres se jettent immédiatement sur le pilote, ils n'hésitent pas, et tu réagis immédiatement. Délaissant ton arme, de peur de blesser Garviel si tu tirais dans le tas, tu viens attraper l'un des deux chasseurs pour le décoller de Vector et le faire lâcher, tu le frappes à plusieurs reprise, le corps à corps a toujours été l'un de tes points fort Valeria, seulement, le chasseur qui se trouve face à toi est bien mieux équipé, il résiste mieux, et toi … Est-il utile de rappeler que tu n'as pratiquement pas d'équipement ? Tu es même bien moins équipé que Charlie par exemple. Fatalement, tu te retrouves rapidement en déroute, en position de faiblesse, tu ne vois même plus ce qui se passe autour, trop occupée à résister et si c'est toi qui frappait, à la base, tu te retrouves dans la position de celle qui essaie de se défendre sous les coups qui pleuvent, encore et encore, avec une telle force qu'un goût de sang envahit rapidement ta bouche.

Dé de combat : 8 (échec).

Made by Neon Demon

Si l'explosion de la navette te fait dire qu'à ce stade, ça ne peut pas être pire, l'arrivée de tout ce beau monde te fais rapidement changer d'avis. Tu pourrais presque sentir les balles passer près de ta peau, en tout cas, tu as réellement l'impression de les entendre clairement siffler dans tes oreilles et ça n'a effectivement rien de rassurant … Et alors que tu tentes de faire bouger les choses, que tu proposes un repli vers l'arrière, en direction de l'épaisse végétation, voilà que de nouvelles personnes se joignent à votre groupe, un homme portant un uniforme de soldat et une femme que tu ne reconnais pas, c'est ensuite le tour de chasseurs de primes qui par les airs se jettent sur Vector, puis Tallart entre en jeu pour en neutraliser un.

Toi, face à tout ça, tu mentirais si tu disais ne pas être tout bonnement tétanisée, tu n'oses même plus bouger alors même que tu sais que tu n'es pas en sécurité et qu'il faudrait faire quelque chose. Tu ne te vois pas courir vers la forêt toute seule, et tu ne te vois pas non plus entrer dans cette fichue mêlée incompréhensible, alors tu es comme une statue, plantée, en train de prendre racine … La scène est surréaliste, tu pourrais quasiment te mettre à pleurer sur place, de peur, mais aussi de frustration tant tu es dépassée par les évènements, tant tu te sens complètement inutile, d'autant que Maleki se porte encore garant de ta sécurité en t'ayant ordonné de bien rester derrière.

C'est le sort de la jeune femme inconnue qui te fais bouger, elle se jette sur l'un des assaillants tout à coup, et si durant un instant, tu te dis qu'elle est sacrément douée, elle finit par se retrouver dans une sale position … Et là, Ray, tu ne sais pas trop ce qui te passe par la tête parce que tu te jettes à ton tour sur ce type qui la frappe de toutes ses forces, sauf que toi, t'as pas sa technique, ou sa force, ou … ses tu ne sais quoi d'ailleurs, et ça ne dure pas bien longtemps : à peine as-tu approchée que tu te prends un violent coup de ce fou furieux dans le visage, tu bascules en arrière et c'est Alyx qui te rattrapes, qui te ramènes derrière elle, derrière tout le monde en fait, avant de s'avancer et d'envoyer son poing dans la poitrine du chasseur. Là, tu as l'impression d'halluciner quand tu le vois littéralement décoller du sol et voler sur plusieurs longs mètres pour atterrir plus loin, complètement inanimé.

Dé pour Ray : 10 (échec critique ... merci Alyx.)

Tu ne veux pas fuir. De toute façon, ce n’est pas dans ta manière d’être et le fait qu’on t’ait peu à peu amélioré à forcément changé ta manière d’appréhender ce genre de situation. Honnêtement, Maleki, tu serais tout seul, qu’enragé que tu es, tu aurais déjà foncé dans le tas. Le fait est que t’es pas tout seul, mon vieux. Et que t’as promis de protéger ton équipe, de veiller sur l’une d’entre elles encore plus particulièrement. Alors tu recules avec le groupe, tu grognes, tu gueules, te préparant même à reculer vers l’orée de la forêt pour revoir la stratégie, mettre en sécurité ceux qui doivent l’être.

Et en fait, t’as pas le temps de ça. Parce que Garviel parle, attirant un instant ton attention, puis deux nouveaux venus arrivent et… ouais les chasseurs de primes s’y mêlent. Aussi, tu te retrouves figé un instant, et si ton premier instinct est de dégainé ton fusil léger d’assaut, tu te retiens de tirer, pour ne pas blesser un allié. T’es en train d’ouvrir la bouche pour ordonner à ton équipe de reculer vers les arbres, le temps que tu aides les autres, quand tu vois une silhouette que tu commences à bien connaître passer et se jeter dans la mêlée.

« Putain Ray ! »

Tu te jettes instinctivement dans le combat, pour protéger la dernière arrivée et si tu la vois être repoussée sacrément fort en arrière, t’as le temps de rien. C’est Alyx qui la récupère et ça te soulage, Maleki, si fort, que quand tu tombes sur le dernier mec qui est toujours aux prises avec GarvielCeci dit, t’as pas le temps d’y penser que ton bras métallique se détend à toute force vers le dernier type. Et tu cognes, comme… un Goliath. Si fort que ça résonne dans tout ton corps. Tant, aussi, que tu viens littéralement enfoncé le casque, et le visage du connard jusque dans son propre crâne.

« Putain de connard de merde ! Bon on se bouge ou on les laisses nous prendre en tenaille ? Dans la forêt, on aura plus de chances de les avoir intelligemment qu’ici. »

Tu préfères encore être un bon vieux loup en chasse que le lapin qui se dandine sur l’air de tir, hein. D’ailleurs, t’es déjà retombé près des deux femmes de ton équipe. Ta main se pose puissamment sur l’épaule d’Alyx, d’un regard tu la remercie, sincèrement, et tu te penches sur Rayven.

« J’t’avais dit de rester près de moi. Et te voilà qui la relève sans souci, lui jetant un regard qui laisse imaginer, sûrement, que t’envisage, là, de la porte sur ton épaule encore une fois, pas certain de son état pour le moment. »

Jet de dé : 1, réussite critique mdr

It's a Trap!

Au moment ou je m'élance pour rejoindre Eobard, le terrain découvert que je suis obligé de courir baisser et continuer à faire feu en face, me focalisant sur l'endroit d'où était parti le missile. S'ils enchainaient une deuxième explosion avec le reste du groupe à couvert derrière, les pertes seraient inévitables. Plusieurs ombres passent au dessus de moi et je vois le chef entamer un corps à corps contre l'ennemi. Pauvre eux. La plus grosse source de danger d'abord, je continue à foncer et spot deux hommes en face à couvert, en train de recharger, les explosifs de leurs côtés. Je dégaine ma grenade explosive et la jette sur eux, bien qu'a plus de trois cents mètres, aidé de l'armure, le projectile les atteint et s'additionne lors de l'explosion à leurs matériel, je fonce dès l'onde de poussière passée sur eux pour voir ce qu'il en reste et si ce n'est une botte pendue à un reste de jambe, pas grand chose. Je fronce le nez, pas fan de prendre des vies quand c'est possible de faire autrement.

Un mouvement du coin de l'oeil attire mon attention, plusieurs formes courent à travers la poussières et s'enfoncent dans un endroit beaucoup plus sombre que les autres. L'arme au point, je m'engage à leur suite, profitant du trouble créé par l'explosion pour passer inaperçu, et le soleil semble disparaitre à mesure que le froid et l'humidité augmentent. Sans savoir comment c'et possible, je me suis retrouvé sous terre. J'allume la loupiote du casque juste assez pour éclairer de la roche de partout. Super, des galeries cachées, encore. Me retenant de maudire les pirates pour ne pas créer d'échos, je m'accroupis et essaye de lancer la communication avec Eobard. Si c'est comme sur la précédente planète, tout le monde à les pieds sur une fourmilière. Je m'attends à ce que sous le poids de la roche rien ne passe mais tente quand même ma chance, en chuchotant.

"Si quelqu'un me reçoit, les ennemis se déplacent dans des galeries, faites attention, ils peuvent être partout. Je vais avancer un peu, je vous tiens au courant.”. Cette fois-ci, sans Swann, l'ambiance est beaucoup moins fun, mais je sais ce qu'elle aurait fait si elle avait été à ma place, elle serait aller chercher des réponses. Réépaulant mon arme, je m'enfonce dans les boyaux, mémorisant chaque fois que je prends un virage. Ils devaient avoir un point de contact, si je le trouvais, il n'y aurait plus qu'à ressortir et communiquer les coordonnées à la Tallart. Et kaboum.

Jet de dé: 3, une réussite.

KoalaVolant

It's a trap !

ft. Groupe

Ses assaillants n'y vont pas de main morte pour le bloquer. Après tout, ce n'est pas comme s'ils avaient toute la journée devant eux. A peine sont-ils sur lui, que Garviel reçoit un violent coup à la tempe, le mettant presque KO sur le coup. Il n'a donc que vaguement conscience des évènements qui suivent, qui semblent durer une éternité alors que les combats s'engagent autour de lui. Pour le pilote, pourtant habitué aux loopings et autres cabrioles dans son vaisseau, c'est comme si la terre se retournait sur elle même. Le vertige l'empêche de se remettre debout. Garviel s'adosse tant bien que mal contre la première paroie qu'il trouve lorsque le type qui le maintient le lâche. Il porte la main a son visage, sentant le liquide chaud couler dessus, et l'essuie et constate que sa main est pleine de sang. L'expérience lui permet de ne pas paniquer, comprenant que c'est sans doute sa tempe qui est ouverte, salement ouverte, mais pas gravissime. Cela ne l'empêche pas d'être pris de vomissements et il régurgite dans un coin au milieu des combats.

Une main puissante le prend par l'épaule avant de l'aider à se relever. Ses idées se remettant un peu en place, Garviel discerne vaguement qu'il s'agit de Tallart. Il semble articuler quelque chose, mais le pilote ne comprend pas, incapable de se concentrer au milieu de ses vertiges. Il se laisse faire lorsque le lieutenant le porte presque pour le lâcher dans les bras d'une autre perosnne. Cette fois-ci il ne lui faut guère de temps pour comprend qu'il s'agit de Valéria. « C'est pire qu'un lendemain de cuite, ça tourne de partout, z'auriez pas un dolaprine ? » S'il est capable de faire un peu d'humour, c'est qu'il n'est pas si salement touché se rassure t-il. Toutefois, il va sans doute être un boulet encore de nombreuses minutes, et c'est sans compter sa tempe qui le lance comme jamais en plus de continuer à pisser le sang, l'obligeant à s'éponger sans cesse. Sa vue se stabilisant, il remarque les traces de lutte sur sa compagne, et se permet un énième sourire avec un léger coup de coude. « Tiens, t'as presque pris aussi cher que moi ! Tu te serais pas rouillée un peu ? Je vais devoir t'entrainer une fois rentrés ! » Le tout pris d'un nouveau haut le coeur, qu'il réprime tout juste. « Et Grims il a prévu un médecin dans le groupe ou je peux aller crever en silence ? »

It's a trap !

Mission groupée

Le soldat rejoint le reste du groupe le plus rapidement possible, tout se termine avant qu'il n'arrive a leur niveau, bien qu'il ait pu voir les corps à corps. Eobard profite du temps mort qui s'installe pour remettre un Garviel sonné sur ses pieds avant de le filer à sa garde du corps. Après s'être assuré de l'état du reste du groupe, il s'empresse de rejoindre Charlie parti en avant et ayant visiblement trouvé quelque chose d'intéréssant. « Attends moi on y va en duo ! » Heureusement il n'est pas loin, et Eobard à vite fait de retrouver son soldat, avant qu'ils ne s'engagent dans les galeries. Les deux hommes progressent un peu, des nombreux bruits de tirs résonnent dans les différentes galeries, signe que le combat s'y est déplacé. Le lieutenant utilise les communications afin de tenter d'avoir une meilleure vue d'ensemble, et le rapport que lui fait sa second est prometteur. « Charlie, on va rejoindre le reste de l'escouade, tu 'las entendu, il ne reste plus grand monde en face à priori. »

Eobard envoie un message à Valéria pour l'informer de la situation. Il ne veut pas les embarquer avec lui au milieu des derniers combats. Le mieux qu'ils puissent faire est donc soit de les suivre un peu à distance, soit de tenir leur position près de la navette ou de l'entrée de la galerie. Il laisse la décision finale aux gradés sur place, sans doute Maleki au vu de l'état du pilote qui aurait normalement eu le dernier mot de part son statut de Damoclès. Une fois terminé, il reprend sa progression avec Charlie, imposant la vision nocturne et non les lampes pour éviter de se faire remarquer. Ils tombent rapidement sur une barricade ennemie plus loin après un embranchement. Mais l'avantage, c'est qu'ils arrivent dans leur dos. Mais qui est en face ? A priori pas un de ses gars, alors Eobard se tourne vers Charlie. « Bon on va pas y passer mille ans, priorité à la destruction de la barricade pour donner une opportinuté aux autres ! » Sans perdre plus de temps, Tallart épaule son arme et rafale à tout va pour couvrir Turner, qu'il a chargé d'aller faire péter les fortications de fortunes.

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Tu as l'air d'une poupée de chiffon. La force d'Alyx te surprends, autant quand elle envoie cet homme à plusieurs mètres de votre groupe que lorsqu'elle te repoussés en arrière, tu as l'impression que tu vas décoller du sol toi aussi, l'espace d'un instant, mais tu comprends bien vite que la brune a dosé avec toi. Ca ne t'empêche pas de partir en arrière, de perdre l'équilibre et de te retrouver par terre, sur les fesses à regarder l'air un peu hagard les combats … Le pilote qui se fait malmener, Tallart qui met une leçon au pirate, Maleki qui enrage, rien ne t'échappe et pourtant, tu restes sans réaction pendant ce qui te paraît être une éternité.

Tu pourrais pleurer de frustration, et de rage quand ton Omega te tires en avant pour te relever subitement, tu as l'impression d'être ballotée dans tous les sens et de ne pas servir à grand chose au beau milieu de ces espèces de mastodontes qui se battent comme de véritables monstres … Et tu t'apprêtes à piailler auprès de Maleki, comme quoi t'es pas là pour rester cachée, mais tu entends qu'on réclame un médecin et tu fais un pas en avant pour signaler ta présence, sauf que c'est Alyx qui vient t'interrompre, encore une fois. « On a un médecin, mais tu vas devoir attendre le pilote, hors de question qu'elle prenne le temps de te réparer quoi que ce soit au milieu de ce bourbier, va falloir se bouger et se sortir de là avant. » Son regard déterminé se pose sur Valeria, et si cette dernière accuse encore le coup de ce qu'elle vient d'endurer, elle finit par se bouger, tirer un coup sur le bras d'un Garviel tout de même bien abîmé et dont la tempe saigne abondement.

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Tu te retrouves subitement à récupérer Garviel pour constater qu'il a pris encore plus cher que toi, Valeria. Sa tempe saigne, le sang coule à grosses gouttes sur sa joue, jusqu'à sa mâchoire, il est pris de nausées, ça tourne et tu pourrais parier sur le traumatisme crânien, ou une commotion, quelque chose dans ce style du moins. Il lui faut un médecin, et comble de la chance - au moins une - vous en avez un. Problème ? L'exploratrice à la force colossale à raison, vous ne pouvez pas prendre le risque de vous arrêter pour qu'elle puisse s'occuper de cette blessure maintenant. Vous êtes encore bien trop exposés … Du coup, malgré son état, tu prends le risque de tirer sur le bras de Garviel pour le forcer à s'appuyer sur toi. « Il va falloir que tu tiennes debout encore un moment. On se replie vers la jungle, une fois qu'on aura parcouru une bonne distance là-dedans, on pourra s'arrêter quelques minutes pour que le médecin s'occupe de ça. » Vous n'avez pas le choix, hors de question d'avancer, de prendre davantage part aux combats, vous avez un blessé sur les bras, tu es toujours sonnée et si Maleki et Alyx semblent résistants et combatifs, le médecin l'est bien moins. En somme ? Ce serait prendre des risques pour pas grand-chose.

Alors que tu te mets en route - partant du principe que le plan est accepté par l'ensemble du groupe - tu viens t'emparer de la radio de Garviel sans même lui demander son avis, tu n'en avais pas et tu vas avoir besoin de communiquer à partir de maintenant. A terre, tu es plus efficace que le pilote, tu le sais, il le sait aussi. « Tallart ?! On se replie dans la jungle, Garviel est blessé, si on reste au milieu on va se faire écraser. Retrouvez nous quand vous en aurez terminé, et tâchez d'envoyer des renforts quand ce sera possible. »

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Y’a plus que cette pression qui te déchire de part en part, Maleki. Ce n’est pas de la peur, même pas de la colère. C’est au delà, juste un flot d’adrénaline qui manque de te faire rusher vers cette force qu’on a implanté en toi, et qui pourrait te rendre bien mortel sur le terrain pendant quelques minutes. Pourtant tu te contrôles, et ce n’est que ton bras implanté qui se charge du dernier type à votre contact. Avant que tu ne reviennes à ton équipe, que tu ne relèves Ray avec un excès certain de zèle. C’est quand Garviel parle de médecin que tu arrêtes de te concentré sur la médecin pour la relâcher, reculer d’un pas et gronder de mécontentement. Tu laisses Alyx répondre au pilote, et même celle que tu finis par reconnaître comme Valeria prévenir les soldats de votre mouvement. Et enfin, mon vieux, tu te sors de tes instants de réflexion pour te remettre en mouvement, ton arme de retour dans tes mains.

« Je te laisse le traîner, je suis juste derrière. Que tu lances à l’ancienne pilote avant que tes yeux ne se posent sur Garviel un instant. Et toi, laisse-toi faire, on s’écarte d’ici. »

Et tes yeux se relèvent sur le reste de ton escouade. Alyx a pris la bonne décision, que tu viens appuyé d’un mouvement de tête. Tu places certains de tes hommes en support du groupe, arme à la main. Tu lances Alyx en tête, avec ce regard qui, tu l’espères, lui fera comprendre que tu comptes sur elle pour guider les pas de votre détâchement, et veiller sur Rayven dans son dos, avant de fermer la marche et lancer le go rapidement.

Ca tire sur vous, dès l’instant où vous sortez de votre semi-protection en feu, mais tu mitrailles sans même hésiter, pressant le groupe vers l’avant, jusqu’à ce que le couvert des arbres ne soit atteint et que, si tir il y a, les arbres ne vous servent de couverture partielle.

It's a Trap!

Avec Eobard à ses côtés, Charlie se sent plus serein. Les deux hommes travaillent ensembles depuis son arrivée à la FEA, et si il devait laisser quelqu'un couvrir ses arrières, à part Swann, se serait sans hésiter Tallart. Il avait donné sa confiance dès le début, malgré les petits tours de changement d'identité et ses activités annexes douteuses. La progression est rapide, et s'accompagne de bonnes nouvelles. Les autres ont quitté le plus gros du combat, il ne reste donc que nettoyer rapidement la galerie pour rejoindre le groupe.

A l'arrivée du bouchon causé par ce qui semble être une barricade, ingénieux ses pirates à force, fallait le reconnaitre, Charlie acquiesce avec un petit regard moqueur.

"Alors quoi, tu veux pas juste donner un coup de poing la dedans? A mon avis je souffle dessus elle tombe.” Le soldat rabaisse sa visière et fouille dans son sac pour trouver les grenades. "Hm. Il m'en reste qu'une. Je vais devoir trouver le point où la poser. Dès que t'arrose, j'avance.” Dès que le lieutenant fait feu, Charlie sprint pour s'approcher au plus près de la barricade et la scanner depuis son casque. Il se dit qu'il aura passé beaucoup de temps à courir sous les projectiles diverses, et c'est une chance que son armure ai tenue jusque là. En même temps, si l'armurier avait du lui en fournir encore une autre après l'état dans lequel l'avait laissée l'explosion sur la dernière mission, il aurait crisé. A l'approche des hommes, Charlie entame le corps à corps, et en arrivant dans leur dos, protégé et amélioré par l'armure comme il l'est, c'est rapide et sans bavures. Il se contente pour la plupart de les désarmer et de leur briser une main ou un bras, de manière à ce qu'ils puissent fuir l'explosion au cas ou.
Il ne faisait pas forcément dans la dentelle d'habitude, mais depuis quelque temps, il s'imaginait que ses hommes avaient peut être eux aussi quelqu'un qui les attendaient chez eux. Alors sans faire de cadeaux, c'était mieux de se faire ressouder des os que de se fait recoller la peau du visage. Il annonça, après qu'Eobard en ai abattus plusieurs et que lui même en ai mis hors de combat.

"Ca va exploser, que tout le monde parte !” Joignant le geste à la parole, il dégoupilla l'explosif et le jeta à la base de la structure, la ou deux pieds métalliques semblaient porteur, et il couru jusqu'à Eobard. 4 secondes, pas plus avant d'entendre la déflagration derrière lui. Ils étaient enfin libre de rejoindre le groupe et de sortir de ce guépier.

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