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[AN 586] - FIGHTING w/ Garviel.

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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:52

fighting
garviel & valéria

Visiblement, tu y es encore allée bien trop fort. Et surtout, sans faire attention … Pourtant, cette fois, alors même qu’il se tord de douleur à cause de ton sacré mauvais coup dans une partie plutôt sensible de son anatomie, tu restes parfaitement stoïque. Il l’a voulu, après tout. Et puis il ne semble pas vouloir que tu le ménages. Alors tu respectes ça. Tu ne tentes en aucun cas de l’aider, tu ne lui proposes même pas une pause, rien. Tu continues tout simplement tes explications, tes précisions et ce, avec un calme plutôt impressionnant, même pour toi. “Ahah oui, ça je connais ! C’est très utile quand on est contrebandier. Ça m’a sorti du pétrin plusieurs fois, je te donne pas les détails, tu aimerais pas.” Vaut mieux éviter, en effet. Surtout que c’est une période que tu aimerais oublier, en ce qui te concerne. Une mauvaise période, pleine de doute et de remise en question … et tout ça par sa faute à lui, en fait. Parce que tant que môsieur Garviel était occupé à faire mumuse chez les pirates, toi tu te demandais ce que tu allais bien pouvoir faire de ta vie. Tu fronces alors les sourcils, alors que sa main vient se poser sur ton épaule. “En tout cas, tu devrais avoir plus confiance en toi comme entraîneuse. Regarde, j’ai déjà progressé un peu !” C’était pas faux. Un sacré progrés, et en une seule pseudo leçon qui plus est. C’était pas mal. Peut-être que ce serait pas mal de continuer … d’en caser une, de temps en temps. Histoire de. Finalement, ça te paraissait faisable en y repensant. “Mais…” Tu commences une phrase. Mais cette dernière s’envole. Coupée, par l’intervention d’un inconnu dont la voix résonne sur les paroi de la petite pièce réservée aux entraînements. “Peuh, tu t’es fait étaler par une gronzesse ? Ça vole pas haut chez les pilotes dit donc.” Clairement, c’était ce genre de comportement assez récurent que tu avais du mal à supporter au sein de la flotte, en général. Ce désir étrange de toujours vouloir entrer en compétition sans raison apparente. C’était agaçant. Encore plus que quand toi, ou Garviel en étiez la cible. Toi généralement, tu sais rester de marbre. Tu as une bonne maîtrise de toi-même face ça la provocation. On répond aux imbéciles par le silence et aux cons par la patience. Une devise qu’il t’étais plutôt facile d’appliquer. Tu savais ce que tu valais. Et c’était toujours davantage que ces crétins de pauvrets désespérés qui devenaient soldat pour s’offrir un peu d’adrénaline. Le truc, c’est que ce n’est pas le cas de ton protégé. “Tss, parce que vous pensez être meilleur ? Laissez moi rire.” Tu soupires légèrement. Visiblement, il a encore beaucoup de choses à apprendre. La prochaine fois, faudrait peut-être que tu lui fasses une leçon sur la maîtrise de la colère, parce que déjà, il s’avance vers l’espace de masse de muscles qui vient d’entrer dans la pièce. S’en suit alors un échange qui n’a rien d’autre que l’effet de t'agacer encore un peu plus. Ses paroles ne t'atteignent pas. Ton apparence est parfois trompeuse, c’est vrai. Tu es loin de lui ressembler. Tu es frêle à côté. Tu as du muscle, mais ces derniers sont bien dissimulés dans tes courbes, ce qui fait que les hommes de sa trempe ont toujours tendance à te prendre pour une pauvre petite fille qui n’a pas sa place sur cette flotte. Le truc, c’est qu’ils ignorent absolument tout de toi, de ton passé, et surtout, de tes capacités.

Tu sens que cet échange, déjà houleux va dégénérer. Ton rôle évidemment est d’empêcher que ça arrive. Tant pis si tu dois fiche une raclée à cet imbécile pour ça .. le truc, c’est qu’alors que tu t’approches pour calmer le jeu, voir mettre une pêche à ce crétin, Garviel vient attraper ton bras. “Non … Il va voir ce dont je suis capable.” Allons bon. Cette fichue fierté est de retour, et honnêtement, ça ne t’arrange pas du tout. Vraiment pas. D’ailleurs, l’espace d’un instant tu songes à protester. Un entrainement ? Ça passe. Mais ça… Et pourtant, chose surprenante, tu ne dis rien. “Je compte sur toi pour … enfin si ça se passe mal quoi.” Mhm. Ouais. Evidemment. Tu vas les tenir à l’oeil. Tu veux bien rester un peu en retrait, mais tu le laisseras pas démolir ton protégé sans intervenir à un moment donné. Tu acceptes, d’un signe de tête et tu recules, pour t’appuyer contre le mur tandis qu’après quelques secondes, les deux hommes s’empoignent. Au début, tout se passe plus ou moins bien. Disons simplement que Garviel parvient à esquiver les coups puissants mais lents de son adversaire. En contrepartie, il n’attaque pas … mais c’est déjà ça. C’est une stratégie comme une autre. La seconde partie en revanche t’inquiète tout de suite un peu plus. Si les premiers coup du pilote font mouche, il est rapidement propulsé au sol, avant de recevoir un joli coup en pleine poitrine. Tu grimaces. Il a beau se débattre, et continuer de frapper … il est bloqué. Et malgré son avantage certain, et sans doute sa victoire certaine, le soldat continue, prêt d’ailleurs à prouver qu’il est bien meilleur en menaçant de briser le bras de Garviel. Cette fois, tu ne peux plus rester en retrait. Tu t’avances, et il te ne remarque même pas, trop occupé sans doute à savourer sa position qui malheureusement pour lui, ne durera pas. D’ailleurs, arrivée à sa hauteur, tu tapotes son épaule, tu ne laisses que tourner la tête vers toi avant de propulser la paume de sa main dans son nez. Un vieux truc de ton père ça aussi, pour éviter de te blesser les doigts sur les os du visage, tu utilises ta paume pour porter un coup puissant, sans te faire mal. D’ailleurs, ça fait son petit effet, puisque l’homme lâche aussitôt ton pilote, pour se tenir le nez. Bientôt, le sang s’écoule abondamment entre ses doigts. “Tu vas me le payer salope.” Beaucoup de paroles. Tu as eu tout le loisir de l’observer durant son combat. Lent. Puissant. Mais qui s'essouffle vite. Il devrait songer à un petit régime et une petite remise en forme, c’est un conseil que tu lui donnerais bien, si tu n’avais pas envie de lui casser le reste des os, là maintenant. Déjà, il te charge à la manière d’un gros boeuf sans cervelle. Il fonce tout droit vers toi, qui non loin du mur attends le tout dernier moment pour sauter de côté et le laisser foncer dans la paroi métallique. Comme tu le pensais … Il est stupide. Le truc, c’est que tu n’as pas de temps à perdre, alors tu ne laisses pas se retourner, ni même réagir. Tu lui envoi un violent coup par derrière, entre les côtes, puis un autre, et encore un autre, et quand il faiblit, et tombe à genoux, tu utilises ton genoux pour venir finir son nez, avant de l’attraper par les cheveux pour le forcer à te regarder. “Si tu recommences ça, je te balance dans l’espace.” Et puis, tu finis en lui envoyant un bon coup dans la face, avant de t’éloigner en le laissant ramper. “Sauvage.”  Tu soupires lourdement, en revenant vers Garviel, lui tendant ta main pour l’aider à se relever. Bon. Il a quelques bleus … mais ça aurait pu être pire. “C’était pas mal …” Tu hausses les épaules. “Bon, il t’aurais sans doute démoli mais … C’était pas mal.” Tu viens poser tes doigts sous son menton pour lui relever le visage et l’examiner un moment. Ça va. Y’a rien. Mais ta seconde main vient se poser sur sa poitrine. “Ça fait mal ?” C’est qu’il l’avait pas raté à ce niveau … “Tu devrais peut-être te faire examiner … Au cas où.”
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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:53

Fighting
ft. Valéria
Au final, je n'ai pas le temps de voir grand chose tellement tout se passe vite. Si ce n'est de voir l'autre gros sac foncer tête baisser sur Valéria, qui se tiens proche du mur. Pas la peine d'être champion de boxe pour connaître le résultat. J'aurai du y penser tiens, l'attirer vers un mur avec mes esquives. Le déluge de coup qui s'ensuit, précis et violents, me font presque avoir de la peine pour lui. Presque évidement, mes abdos n'étant pas du tout de cet avis. Ni mon bras qui mine de rien, fait un peu mal. “Si tu recommences ça, je te balance dans l’espace.” Elle en serait capable en plus. Je suis même le seul qui pourrait l'en empêcher, sauf si je suis KO quelque part, ce qui serait justement la raison qui la pousserai à faire un tel geste. “Sauvage.” Le type s'écroule. Marrant, le même surnom de Jahel. Elle adorerait être comparée à un gros tas pas aimable comme lui tiens. Bah tant qu'elle en sait rien, j'éviterai une nouvelle prise de bec. Parce que autant je les adores les deux, mais elles peuvent pas se saquer. C'en deviens épuisant, et ça arrive souvent en plus ! Je saisis la main offerte par ma sauveuse, me relevant dans une grimace. “C’était pas mal …” Mon corps est pas de cet avis, mais mon esprit si. “Bon, il t’aurais sans doute démoli mais … C’était pas mal.” J'en suis pas si sûr, juste que si j'avais pas foncé comme un idiot par colère y avais moyen. « Merci, j'aurai du le laisser s'épuiser a frapper le vide au lieu de répondre par colère j'imagine. »

Ses doigts me forcent à lever la tête un instant alors qu'elle m'inspecte de partout de son œil critique. Elle semble satisfaite, les dégâts doivent pas être trop visible c'est déjà ça. Puis elle pose sa main là où le coup à frappé, sur ma poitrine. “Ça fait mal ?” Je réfléchis un instant. Inspirant fortement et expirant lentement, voir la réaction de la cage thoracique. Puis le palpe légèrement. “Tu devrais peut-être te faire examiner … Au cas où.” Par précaution il faudrait oui, mais je n'ai pas envie de finir cette matinée comme ça. « Non, ce n'est pas si douloureux que ça, c'est supportable. Je passerai en fin de journée par sécurité mais y a pas urgence je pense. » Sauf si elle ne l'entend pas comme ça évidement. Dès que ma santé est en jeu elle peut se montrer aussi têtue que n'importe qui. Parce que beaucoup pensent qu'elle se contente de me suivre sans rien dire ni protester. Mais en réalité, après huit ans de quasi vie commune (parce que oui au final vu le temps qu'elle passe avec moi c'est tout comme) elle commence à prendre quelques libertés. Sans doutes poussée par mon refus de la commander comme ma position me le permet normalement. Et sans doute l'habitude et la proximité aussi. « En revanche, je suis pas contre aller manger maintenant. Et je retire ce que j'ai dis, il était au final plus sage de ne pas manger avant la séance. » Ouais, auquel cas mon petit déjeuner serait joliment étalé au sol. « J'imagine qu'ensuite tu n'as rien de particulier à faire ? » C'est donc sans un regard vers le soldat encore KO que nous partons au mess.

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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:54

fighting
garviel & valéria

On peut dire que tu en auras fait des efforts, aujourd’hui du moins. Toi qui démarre normalement au quart de tour, et ce à la moindre provocation ou menace, tu avais cette fois réussi à être patiente pour le laisser tenter de régler son différend tout seul. Evidemment, les raisons de tout ça, de cette fierté surtout, t’échappaient toujours. Il te semblait que les hommes avaient un véritable soucis avec le sexe féminin sur ce vaisseau. Comme si être une femme était une preuve de faiblesse … quelque chose comme ça, t’en savais trop rien. T’étais la preuve du contraire, de toute façon. Ils étaient rares les lascars à pouvoir te mettre à terre, dans le coin.

Tu examines rapidement Garviel. Le visage ? Ca passe. Non, en fait, ce qui t’inquiètes, c’est ce coup pris en pleine poitrine qui lui avait perdre son souffle l’espace d’un instant. Il avait frappé fort, très fort, et tu ne pouvais pas t’empêcher de t’inquiéter. De te demander s’il n’avait pas abîmé quelque chose à l’intérieur. C’aurait été stupide de te retrouvé avec un protégé sérieusement blessé alors que tu étais dans la pièce au moment de cette bagarre. Bien pour ça que tu lui conseilles d’aller faire un tour à l’infirmerie, histoire de voir un médecin. Au moins une visite rapide … Mais évidemment, il refuse. “Non, ce n’est pas si douloureux que ça, c’est supportable.” Supportable. Ça voulait dire qu’il ressentait la douleur quand même. “Je passerais en fin de journée par sécurité mais y’a pas urgence je pense.” Cette fois, tu fronces les sourcils. Tu estimes avoir assez ronger ton frein et avoir été assez patiente, et compréhensive de ses envies et attentes du jour. Du coup, tu soupires, et tu viens placer tes mains sur tes hanches pour te donner un air encore plus autoritaire. “En revanche je ne suis pas contre aller manger maintenant. Et je retire ce que j’ai dis, il était au final plus sage de ne pas manger avant la séance.” Effectivement. Normalement, si tout s’était déroulé normalement, il n’y aurait pas eu de soucis, mais avec l’estomac bien rempli, il aurait sans doute rendu l’intégralité de son contenu à la tronche de ce gros balourd. Remarque, ça aurait été bien fait. Et puis, ça l’aurait sans doute dissuader de continuer … Vomir sur un adversaire, c’était un moyen de défense comme un autre, du moins, tu le supposais. “Tu passeras à l’infirmerie.” Tu arbores une mine atrocement sérieuse. Déterminée même. Hors de question que prennes des risques supplémentaires aujourd’hui, c’était assez pour la journée, et même la semaine pour toi là. “Après le repas.” Bon, finalement, tu lui laissais un peu de marge. Tu ne savais pas si t’adoucir un peu, et être moins stricte était une bonne chose, mais pour le moment, ça avait l’air de plutôt bien fonctionner alors… “Je te traînerais par l’oreille s’il le faut.” Tu laisses retomber tes bras le long de ton corps en soufflant légèrement, et tu reprends ta veste, la laissant pendre sur ton avant-bras cette fois, avant de t’avancer vers la sortie de la pièce. C’est vrai qu’il serait peut-être temps que tu avales quelque chose toi aussi. La petite séance de bagarre t’avais un peu ouvert l'appétit, il fallait l’avouer. Tu en profites pour en rajouter une couche en marchant sur les doigts du type, toujours allongé sur le sol. “J’imagine qu’ensuite tu n’as rien de particulier à faire ?” Forcément que non. Pas comme si tu étais du genre à prévoir tes journées, puisque ces dernières dépendaient en fait entièrement de l’emploi du temps de ton protégé. En fait, tu allais simplement faire comme d’habitude : le suivre un peu partout, ne pas le lâcher du regard une seule seconde. “Si.” Tu sors de la pièce, pour l’attendre dans le couloir. “Je t’emmène voir un médecin.” S’il pensait que tu allais oublier ou même abandonner l’idée, il se fourrait le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Tu étais têtue, dans ton genre.

Le chemin jusqu’au réfectoire est court, et pratiquement silencieux. De temps en temps, ton regard, par habitude, dévie sur Garviel. Une fois arrivée, tu le laisses entrer en premier, tu choisis quelques fruits, une boisson sucrée et une espèce de gaufre, avant de finalement t’installer pour grignoter quelques fruits. Cette fois, tu reprends tes habitudes, tu retournes dans ton silence … parce que normalement, c’est comme ça que tu devrais toujours agir.
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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:54

Fighting
ft. Valéria
Comme prévu, Valéria n'entends pas me laisser esquiver l'infirmerie. C'est fou, il y a encore quelques années, elle ne se serait jamais permise de me donner une directive. Et voilà que non seulement elle me contredit, mais en plus elle me donne un ordre. Elle en a fait du chemin depuis son arrivée, et ça ma plaît de la savoir évoluer. “Je te traînerais par l’oreille s’il le faut.” Et même un peu d'humour en prime. Je m'esclaffe un coup à cette remarque avant de lui assurer que j'écouterai ses conseils et irait voir le médecin juste après manger. On y retrouvera sûrement l'autre type d'ailleurs. C'est à ce moment là que je me rappelle que nous l'avons laissé sur place. Il a certes mérité sa correction, mais on aurait peut être du appeler quelqu'un. Bah, tant pis, quelqu'un d'autre la sûrement déjà trouvé. Nous sommes presque arrivés au mess lorsqu'elle répond à ma deuxième question. “Si.” Ah ? Mon intérêt est piqué au vif, il est étonnant qu'elle ait autre chose à faire que de me suivre, non que je m'en plaigne certes mais c'est inhabituel. “Je t’emmène voir un médecin.” Je me disais bien aussi. C'est donc tout sourire dehors que je lui répond. « Mais quelle tête de mule tu es parfois ! Souvent pardon … On va y aller c'est bon tu as gagné. » Nous arrivons alors au réfectoire et nous séparons pour choisir nos plats. Malgré les coups, mon appétit est bien aiguisé et je me sers donc largement en tartines, confitures, divers fruits, une tasse de chocolat chaud et deux œufs au plat en plus d'un bon verre ras bord de jus. Je retourne ensuite m'installer à côté de Val, tout en saluant des connaissance. Jahel profite que je fasse un signe de main pour me piquer une tartine et disparaît dans les couloirs du vaisseau. « Ma tartine ... » Je retourne donc en chercher, et en prend deux de plus pour le coup.

Je commence alors mon festin tout en observant du coin de l’œil le repas de ma camarde. Léger, très léger, trop léger. Pour moi. « C'est tout ce que tu prends ? Tu peux me piquer une ou deux tartines si tu veux. » Toujours la même chose, je sais pas comment elle peut tenir la matinée avec aussi peu de choses. Je grimace en avalant une première bouchée, finalement ça fait un peu mal. Avant que Valéria ne fasse une remarque là dessus, je prend la parole en premier, devant lui parler de quelques chose. « Je dois te dire quelque chose d'important. » Je ponctue la remarque de quelques gorgées et bouchée de mon repas avant de poursuivre. « J'ai reçu un message de mes parents. Ils veulent profiter de la prochaine escale prolongée de la flotte pour venir me voir. » Le message m'avait pas mal secoué, car je ne les avais pas revus physiquement depuis ma fugue. Nos relations sont restées tendues depuis ce jour là. Une partie de moi espère donc qu'ils viennent pour renouer les liens, mais je pense très bien savoir pourquoi ils comptent venir. Les Vector veulent s'assurer que leur seul héritier se comporte comme il faut, et certainement tenter de me convaincre de partir avec eux gérer l'entreprise familiale. Ça promet donc des conversations houleuses plus qu'autre chose. « Ta sœur devrait être là je pense. Et avec le soucis du Prométhée, la flotte va forcément faire une halte pour tout vérifier et faire des réparations durables. » Plus j'y pense, moins leur visite m'enchante. En plus s'ils remarquent les libertés que je laisse à Valéria, tout va encore empirer. Je soupire lourdement. « Ça va être joyeux je sens tiens. » Ton totalement ironique évidement. Je continue de manger mon petit déjeuner et salue Crowe au passage alors qu'elle sort à son tour du mess.

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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:54

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garviel & valéria

Ton regard dévie rapidement de ton plateau. Tu avales une gorgée de ton jus de fruits bien frais, au moment même où Jahel Jeager fait son apparition. Sortie de nul part, comme toujours, elle se permet de chiper une tartine sur le plateau de Garviel qu’il vient d’ailleurs de poser face au tiens. Tu fronces les sourcils, comme toujours, contrariée par les manières de cette femme. “Aucune éducation …” Tu siffles entre tes dents, un peu à la manière d’une vipère. Tu n’arrives pas vraiment à comprendre pourquoi cette exploratrice te sors autant par les yeux. Elle est plutôt appréciée, sur l’Alizé, d’après ce que tu as pu comprendre … D’ailleurs, ton protégé l’aime beaucoup, d’après ce que tu avais compris. Elle lui avait sauvé la vie, quoi. A sa façon. Il était quand même revenu bien amoché de cette aventure, et tu ne t’étais pas géné du tout pour souligner à la jeune femme qu’elle aurait clairement pu faire mieux. Peu importe que ce ne soit pas son boulot … En fait, il te semblait que Jahel faisait tout pour te rendre dingue, quand tu étais dans son champ de vision. Tout dans sa manière d’agir était révoltant. Tu avais tendance à tout prendre pour toi, en plus, ce qui t’agaçais davantage.

Tu soupires lourdement, alors que le pilote revient de son aller-retour avec deux nouvelles tartines. Tu examines un petit moment son plateau … puis le tiens. Le sien déborde, le tiens est plus que raisonnable. Tu manges peu le matin. Un peu de sucre, quelque chose de consistant et un peu de fruits te suffisent pour tenir jusqu’au déjeuner que tu prends d’ailleurs bien plus conséquent, en revanche. “Tu devrais dire à cette sauvage de songer à acquérir une éducation.” Et voilà, tu en revenais encore une fois à elle. Tout dans sa façon d’être et d’agir venait titiller tes nerfs décidément. Tu soupires … encore une fois, oui. Cette fois plus discrètement, masquant ton agacement en entamant ta gaufre. “C’est tout ce que tu prends ? Tu me piquer une tartine ou deux si tu veux.” Ouais bah, c’est pas comme si une tartine ou deux allait changer quoi que ce soit à son plateau, en vérité. Tu n’arrivais même pas à concevoir qu’un être humain normalement constitué puisse avaler tout ça en un seul repas. “Non merci.” Quoi que ce serait peut-être lui rendre service que de te servir, surtout avec le coup qu’il avait pris dans l’estomac trente minutes auparavant. D’ailleurs, tu remarques la légèrement grimace qui vient se peindre sur son visage à la minute même où il avale la toute première bouchée. Cela dit, il te laisse pas le temps de faire la moindre remarque. “Je dois te dire quelque chose d’important.” Tu plisses les yeux, reposant ton verre sur le plateau et posant tes deux mains sur la table, attendant qu’il te parle de cette chose si importante. Evidemment, il prend tout son temps. Avales un peu de jus de fruits, avant de manger quelques bouchées supplémentaires, tandis que tu trépignes. Tu n’aimes pas tellement ce genre de trucs … “J’ai reçu un message de mes parents. Ils veulent profiter de la prochaine escale prolongée de la flotte pour venir me voir.” Oh. Tu ne savais pas trop si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle, en vérité. Le truc, c’est que tu avais pris pas mal de libertés au cours des dernières années. Tu avais conscience de ne plus totalement être en phase avec les choses qui t’avais été enseignées. Tu repousses un peu ton plateau, songeant à ton père. Lui qui avait toujours été à cheval sur les règles, et le fameux protocole … Tu savais que s’il voyait ta façon d’agir à certains moments, il n'hésiterait pas une seconde à essayer de te remettre sur le droit chemin. Par la force, même, si c’était nécessaire. Et sans doute que ça le serait, avec toi. Heureusement, il n’était plus de ce monde. Les Vector en revanche …  ça n'augurait rien de spécialement bon. Pour toi, comme pour Garviel, d’ailleurs, qui n’avait pas revu ses parents depuis de nombreuses années et qui avait encore, d’après ce que tu en savais, une relation compliquée avec eux. “Ta sœur devrait être là je pense. Et avec le soucis du Prométhée, le flotte va forcément faire une halte pour tout vérifier et faire des réparations durables.” Ta sœur … De pire en pire. Tu la connaissais si peu. Le sang était tout ce que partageais avec elle, en réalité. Vos contacts avaient été très limités. Néanmoins, tu savais que les Vector avaient été assez bons pour la prendre sous leur aile. Un espèce de remerciement pour le dévouement de ton père, et sans doute le tiens. “Qu’est-ce que Miryia viendrait faire ici …” Pas vraiment une question. En fait, tu penses à voix haute. Tu ne sais même pas à quoi elle peut ressembler, maintenant. Ni même ce qu’elle fait de sa vie. Tu ne sais rien d’elle, et tu n’as jamais chercher à savoir d’ailleurs. Trop occupée avec Garviel, comme toujours. “Ça va être joyeux je sens tiens.” Évidemment, lui aussi était inquiet. Forcément que les choses allaient être tendues, c’était inévitables. Tu imaginais déjà que les Vector allait vouloir tenter de rapatrier leur fils unique sur Yschor. Il était leur seul héritier, après tout. Pour eux, sa place avait toujours été là bas. Bien pour ça qu’il avait fini par s’enfuir. Il n’était pas du genre à se laisser dicter sa conduite, ça tu le savais maintenant. “Tu sais pourquoi ils viennent ?” C’était bizarre tiens. Ça faisait des années que Garviel était sur l’Alizé. Huit ans que tu étais avec lui. Et en huit ans, c’était bien la première fois que le couple Vector faisait une chose pareille. “Ils sont jamais venu … Je veux dire …” Bon, clairement, tu n’avais aucun jugement à avoir. Ils étaient des employeurs. Toutefois, ça titillait ta curiosité, il fallait l’avouer.

Tu attrapes le reste de ton jus de fruits, pour finalement l’avaler d’une traite. Maintenant, tu étais … inquiète. Et si tu ne convenait plus ? Et si tes habitudes, et tes manières faisaient qu’ils décidaient finalement de se passer de tes services ? “Ils resteront longtemps ?”
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ft. Valéria
Comme je m'y attendais, la nouvelle semble perturber Valéria. Plus que je ne l'avais imaginé du moins. Certainement parce que sa sœur venait également. Je n'ai jamais rencontré la petit sœur de Val, non pas par manque d'envie, mais parce que les Skirata, père du moins, se refusait à l’amener. Trop de risques de nous perturber selon lui. Peut être faisait-il ça pour éviter à sa deuxième fille d'avoir à subir un tel entraînement, après tout, il avait déjà fait don de son aînée aux Vector. De ce que m'a raconté Valéria, ça n'avait pas si bien marché que ça si telle était son idée. “Qu’est-ce que Miryia viendrait faire ici …” Elle semble penser à voix haute, mais la question trouve écho en moi à l'occasion. Après tout, elle n'était pas sujette aux même restrictions que sa sœur et aurait pu venir n'importe quand pour la voir il me semble. A moins que je ne me trompe complètement, car le peu que je la connais, je le tiens de Valéria, qui elle même ne l'a que peu côtoyée. Je répond tout de même à la réflexion de ma pilote. « Elle profite peut être du voyage de mes parents pour venir te voir elle aussi. » Mais comme je l'ai déjà pensé plus tôt, je ne vois pas ce qui aurait vraiment pu l'en empêcher. Peut être un manque d'information ? Pourtant avec un lien de parenté on peut facile retrouver la trace de quelqu'un dans la FEA. Ce qui me laisse une autre hypothèse, que je vais taire. Miriya s'est peut être engagée dans la FEA et viens rejoindre son affectation. Vu que mes parents semblent l'avoir aidé, c'est pas impossible qu'ils jouent de leur relations pour qu'elle soit affectée au même endroit que sa sœur. Là où je les trouve vache, si c'est bien ce qu'il se passe, c'est que eux, ils viennent pour me ramener, et si j'accepte, Valéria me suivra. Et sa sœur se retrouvera seule.

“Tu sais pourquoi ils viennent ?” La question me sort de mes pensées. « Je suis presque certain qu'ils veulent me convaincre de quitter la FEA pour aller diriger le groupe familial avec eux. » C'est tellement évident, et tellement dans leur nature. Ça ne part pas d'un mauvais sentiment loin de là. Ils estiment que c'est comme ça qu'ils pourront m'offrir la plus belle vie que je puisse trouver. Malheureusement, mes parents sont un peu trop déconnectés de la vie de tout les jours d'une personne simple. “Ils sont jamais venu … Je veux dire …” Un point pour Val, mais je pense clairement comprendre leur jeu. « C'est assez simple je dirai. Ils considèrent que mon escapade dans la FEA est un caprice d'enfant, et maintenant ils décident qu'il est temps de grandir. » Mon ton s'est immédiatement durcit, oui c'est tout eux ça, se contenter de leur vision des choses, sans même savoir ce que moi j'ai envie de faire. « Ils sont gonflés, ils ne cherchent même pas à savoir ce que j'aime où n'aime pas, je dois faire selon leur bon vouloir. Et après ils vont s'étonner que je me sois barré tiens. » Toujours le même problème de déconnexion dû à leur vie royale et leur influence. Il leur est impensable que je ne puisse aspirer au même type de vie qu'eux. Sauf que cette guéguerre familiale touche d'autres personnes qui n'ont rien demandé non plus comme Valéria justement. « Et ça me fait chier que tu te retrouves mêlée à tout ça. » Oh elle va bien me dire que ça ne la dérange pas, qu'elle aime son travail. Mais elle a été élevée dans ce but depuis son enfance, et qui sait quels auraient étés ses rêves si on ne l'avait pas formaté ainsi. Peut être que je vois justement en Valéria une partie de la vie qui m'aurait attendu si j'étais resté. C'est sûrement pour ça que je tente autant de la sortir de son rôle.

“Ils resteront longtemps ?” Bonne question, mais ils ne m'ont pas donné de détails. Seulement un truc du genre : prépare toi on arrive pour te parler. Encore un truc qui leur ressemble bien tiens. Distiller les informations, comme ça tout le monde se fait un sang d'encre pour savoir ce qu'on peut bien leur vouloir. Ça évite de bien préparer sa défense. « Pas plus d'une journée je dirai, une après midi sûrement. Ils sont toujours pris par leurs affaires, je suis prêt à parier qu'ils me sortiront une phrase pour m'expliquer combien leur coûte leur voyage pour me voir. Après, ça peut être bien plus court, suivant la teneur de nos échanges... Ouais … ça risque d'être court … » C'est à ce moment là qu'une vague de tristesse me prend, je lâche mon repas et baisse les yeux en soupirant. J'aimerai tellement qu'ils viennent simplement pour renouer le contact, pour discuter de nos vies sans qu'ils ne veuillent influencer la mienne. Mes parents me manquent quoique j'en dise.  Mais ça ne se passera pas ainsi, je le sais bien. « Bon … j'ai plus faim, je vais à l'infirmerie. »

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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:56

fighting
garviel & valéria

“Elle profite peut-être du voyage de mes parents pour venir te voir elle aussi.” Et à quelle occasion elle ferait ça, tiens ? Pendant que tu étais ici, il y avait sans doute eu tout un tas d’événements importants qu’elle aurait pu prendre comme prétexte pour simplement te voir, ou te rendre visite. La mort de votre père, par exemple. Pourtant, tu n’avais vu personne. Tu n’avais pas pu te permettre de rentrer … et en vérité, même si tu avais pu, tu savais que tu n’y serais pas allée. Ta sœur était loin d’être proche de toi. Vos échanges avaient été limités, par votre père d’ailleurs, pas de jeux entre sœurs, pas de balade, tout juste quelques mots échangés, plusieurs fois. Mais tu pouvais compter le nombre de ces rencontres sur les doigts de tes mains. En un peu moins de trente ans, c’était vraiment très peu. Le truc, c’est que tu n’avais jamais ressentie le besoin d’être proche de ta famille … En fait, depuis que tu étais ici, tu n’avais jamais ou presque penser à eux. Pas que tu n’avais pas de cœur, non. Plus qu’ils étaient finalement très similaires à de simples connaissances, et que tu avais été élevée de sorte que ta mère, ou ta sœur, soit bien moins importantes que ta mission, et Garviel finalement. Bref. Le fait que ta sœur accompagne les Vector était étrange .. Et au final, tu en viens à penser qu’elle ne vient peut-être même pas pour toi. Qui sais ? Tu ne sais même pas ce que fait Miryia dans la vie de tous les jours … Peut-être qu’elle travaillait pour les Vector, elle aussi. D’où le fait qu’elle les accompagnent.

“Je suis presque certain qu’ils veulent me convaincre de quitter la FEA pour aller diriger le groupe familial avec eux.” Effectivement, c’était plus que probable. Le départ de Garviel avait été … compliqué pour ses parents. Tu l’avais su par ton père. Un mélange de colère et d’inquiétude. Un peu de désespoir aussi, quand ils avaient commencé à se dire qu’il ne reviendrait probablement jamais. Eux qui n’avaient eu qu’un seul et unique fils, eux qui mettaient tout en oeuvre pour le protéger - tu en étais d’ailleurs la preuve vivante -, avaient cru tout perdre. Et puis, finalement, ils avaient retrouver sa trace, et sans doute pour éviter qu’il ne fuit à nouveau, ils s’étaient montrer compréhensifs. Lui avait permis de rester ici, en t’envoyant évidemment pour que tu gardes un oeil sur lui. Peut-être que c’était fini. Peut-être qu’ils avaient maintenant décider qu’il était temps que les choses reviennent à leur place. Ou ce qu’ils pensaient être leur place. “C’est assez simple je dirais, ils considèrent que mon escapade dans la FEA est un caprice d’enfant, et maintenant ils décident qu’il est temps de grandir.” Sensiblement ce à quoi tu pensais, justement, oui. Tu te doutais bien que la situation ne pourrait pas rester telle qu’elle indéfiniment. Après tout, il était bien connu sur Yschor que les Vector aspirait depuis longtemps à placer leur héritier au sommet de leur groupe, pour qu’un jour, il prenne le relais. “Ils sont gonflés, ils ne cherchent même pas à savoir ce que j’aime ou n’aime pas, je dois faire selon leur bon vouloir. Et après, ils vont s’étonner que je me sois barré, tiens.” Tu soupires. Tu n’avais jamais réellement pu comprendre pourquoi il avait un jour décider de fuir. D’un point de vue extérieur, il avait toujours eu tout ce qu’il désirait. Ses parents étaient riches, et influents. Mais au final, ce qu’ils avaient décider de ne pas lui laisser, était finalement ce que leur fils désirait le plus : sa liberté de mouvement. Maintenant que tu connaissais un peu mieux Garviel, il était évident qu’il n’était pas fait pour diriger une compagnie. Il n’était pas comme son père. Lui était un homme d’affaires. Garviel un homme d’action. La seule chose qui selon toi rapprochait les deux hommes était leur tempérament de leader. Mais encore une fois, là encore, il y avait bien des différences entre eux. “Et ça me fait chier que tu te retrouves mêlée à tout ça.” Tu hausses les épaules. Encore une fois, on t’avais élevée pour ça alors, non, ça ne te dérangeait pas plus que ça d’être au beau milieu de la tempête entre les Vector et leur fils. De plus, au final, même si les Vector étaient tes ...employeurs, ils t’avais placée là pour Garviel, et tu savais que si tu le devais, tu prendrais toujours le parti de ce dernier. Même face à ses propres parents. “C’est mon travail, peu importe.”

« Pas plus d'une journée je dirai, une après midi sûrement. Ils sont toujours pris par leurs affaires, je suis prêt à parier qu'ils me sortiront une phrase pour m'expliquer combien leur coûte leur voyage pour me voir. Après, ça peut être bien plus court, suivant la teneur de nos échanges... Ouais … ça risque d'être court … »
Tu remarques aussitôt le changement de ton. Et d’expression. C’est fou comme il peut passer d’un état à l’autre, quand il parle de ses parents. Chose qu’il fait très peu d’ailleurs. Exaspération. Colère. Déception. Tristesse. Ce dernier sentiment te fends le cœur, lorsque tu l'aperçois dans les yeux du pilote. Tu supposais qu’il était normal de vouloir plus que ça de sa famille. De vouloir être proche des siens. Tu n’as jamais ressenti ça mais … Il te semble que c’est pourtant comme ça que ce devrait être entre personnes partageant le même sang. “Bon … J’ai plus faim, je vais à l’infirmerie.” Mhm. Tu le laisses se lever. Tu ne termines pas non plus ton repas, d’ailleurs, tu te contentes de lui emboîter le pas, en silence. Honnêtement, tu aimerais trouver les mots, ou même les gestes pour faire passer plus rapidement cet état de tristesse mais … Tu n’as jamais été douée pour ça. On ne t’as pas appris ce genre de chose. Du coup, tu hésites. Derrière son dos, tu lèves la main, pour finalement la laisser retomber, avant de la relever et de taper délicatement ton épaule du bout des doigts. Signe de soutien, que tu avais déjà observer chez d’autres, et qui finalement chez toi était bien mal assuré. Tu te racles la gorge. “Tu devrais … penser à autre chose.” Après tout, il ne faisait qu’émettre des hypothèses. Il ne savait pas vraiment pourquoi ses parents venaient … Bon, en fait, il y avait de grandes chances pour qu’il ait totalement raison. Mais peu importe. “Tu verras le moment venu.”
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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:57

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ft. Valéria
“C’est mon travail, peu importe.” Je m'y attendais à celle là. Seulement elle n'a jamais choisit ce travail c'est bien là ce qui me gêne. Et en plus, ça lui rapporte quoi ? Je n'ai aucune idée de comment fonctionne cette histoire de garde du corps. Est-ce qu'elle a un salaire ? Quels sont les avantages ? Parce si c'est juste suivre son employeur toute la journée et risquer sa peau pour le protéger pour rien d'autre que … que quoi ? Que le devoir ? Il est vrai que c'est suffisant pour beaucoup, mais pour moi, ce genre de choses doit fonctionner dans les deux sens. Hors je n'ai vraiment pas l'impression que ce soit le cas. Quoique si, la famille Skirata profite des faveurs de mes parents, éducation, influence etc … Mais ça ne me convainc pas. J'essaierai d'en savoir plus sur le fonctionnement de cette histoire quand il viendront.

Tandis que je sors du mess, avec mon air abattu, Valéria abandonne son repas elle aussi pour me suivre. Nul doute qu'elle a remarqué mon humeur très, changeante. Je me demande même pourquoi j'ai abordé le sujet là maintenant. Non, en fait que je le fasse maintenant ou dans dix jours, le résultat aurait été le même. Autant que ça passe un bon coup, comme ça ma journée sera merdique une bonne fois pour toute et demain ça ira mieux. Je sens alors une sorte de tape sur mon épaule. En me retournant, je suis surpris de voir Valéria l'air hésitante. Le geste en lui même me surprend, ce n'est pas du tout ce à quoi elle m'a habitué. “Tu devrais … penser à autre chose.” Pour le coup c'est ce que je fais, car son geste m'a quelque peu surpris, il me faut un instant pour me reprendre. “Tu verras le moment venu.” Marrant, c'est plutôt mon style à moi ça, de rassurer les gens, pas l'habitude d'être de ce côté là de la tristesse. Je profite cependant de la distraction que m'offre Valéria pour justement penser à autre chose. Ma main se pose sur la sienne et la serre, suivi d'un remerciement. « Merci. Je n'aurai jamais pensé dire ça lorsque tu es arrivée il y a huit ans, mais ta présence m'est devenu indispensable tu sais. » Fallait bien que ça sorte un jour, autant y aller franco maintenant quitte à faire l’ascenseur émotionnel. Je lâche sa main avant de reprendre le chemin de l'infirmerie. Mon pas se ralentit délibérément pour me trouver côte à côte avec Val, plutôt que de l'avoir derrière moi. « En fait, et tu vas peut être grincer des dents à cette affirmation, mais je ne te considère pas comme une simple garde du corps où même un de mes pilotes non. Tu es plus précieuse que ça. Comme de la famille je dirai, oui ça doit être ça. »

Nous arrivons à l'infirmerie, où je suis immédiatement pris en charge par un des médecins de garde. Bien entendu, Valéria reste proche. Oh les médecins avaient bien tentés de la garder à distance au début, mais ils s'étaient fait une raison. Il n'y a qu'en cas d'opération qu'elle est sommée de rester en dehors de la pièce. Fallait bien trouver un arrangement quoi. Un coup d'oeil sur le lit à côté me fait sourire. Voilà notre cher soldat. Notant mon sourire, on m'interroge, me demandant si je connais le soldat. Je fais mine de l'avoir déjà croisé, ce qui est vrai. Clin d’œil de conspirateur à Val avant de reprendre. « D'ailleurs tu sais, si tu souhaites aller rendre visite à des gens ou prendre du temps libre, tu as le droit de t'absenter. Faudrait pas que tu te sentes obligée de rester coincée avec ton leader un peu casse cou en permanence. » Pas la première fois que je lui propose, mais ça tombe toujours dans l'oreille d'une sourde. De mon côté, impossible de comprendre comment elle peut rester des années à me suivre comme mon ombre, je deviendrait fou. Une question me viens à l'esprit, évidente mais à laquelle je n'ai jamais vraiment pensé, du moins pas jusqu'à la formuler ouvertement. « Tu fais quoi d'ailleurs durant ton temps libre ? Je veux dire, tu as bien quelques passes temps ?  Est-ce OUAILLEUH ! » Le médecin viens d'appuyer un peu fort sur l'hématome se formant sur mon torse, m'arrachant un cri de douleur et de surprise. Loin de le déranger, il continue son diagnostique alors que je le fusille du regard. Puis mon attention retourne vers Val.

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MessageSujet: Re: [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. [AN 586] - FIGHTING w/ Garviel. - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 18:57

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garviel & valéria

Oui alors bon, clairement, tu doutes que ta tentative de te montrer compréhensive et compatissante fonctionne réellement. Au moins, tu auras essayer. Pourtant, tu as quand même l’impression d’avoir provoqué quelque chose. Quelque chose que tu identifies très rapidement comme de la surprise. Pas étonnant, ce genre de geste ne te ressemble absolument pas. Ce n’est pas toi … Du moins, ce n’est pas la Valéria que Garviel, ou même le reste de ce vaisseau connais. Normalement, tu es plutôt du genre distante et relativement détachée. C’est bien la première fois que tu tentes un geste pareil envers quelqu’un, envers lui, en particulier. Tu soupires légèrement, gênée lorsqu’il se retourne pour te faire face. Et encore davantage lorsque sa main vient emprisonner la tienne. “Merci. Je n’aurais jamais pensé dire ça lorsque tu es arrivée il y a huit ans, mais ta présence m’est devenue indispensable, tu sais.” Owh. Voilà qui … étrange, et surprenant. Et déstabilisant, aussi. Il est vrai que ton arrivée n’avait pas été … simple. Tu étais en quelque sorte la représentante de ses parents, dans sa vie, ainsi, lorsque tu avais débarquée comme ça, du jour au lendemain pour l’avoir à l’oeil alors qu’il essayait vraisemblablement de vivre sa vie, il avait du prendre ça comme un espèce d’affront, et les premiers temps avaient été difficiles. Pourtant, il est vrai qu’au fil du temps, tu étais parvenue à te faire ta place, et lui t’avais acceptée. Quand à lui être .. indispensable, tu n’aurais sans doute pas été jusque là. En fait, tu te disais parfois qu’il n’avait pas réellement besoin de toi. Il vivait sa vie, tu gardais un oeil sur lui, c’était tout. Tu n’étais utile pour rien d’autre que la surveillance imposée par les Vector dont il n’avait d’ailleurs pas voulu pendant un temps.

Tu détournes le regard. “N’exagère pas…” Et il finit par lâcher ta main, qui retombe le long de ton corps tandis qu’il reprends son chemin, toi toujours derrière lui. Cela dit, il ralenti, jusqu’à finalement se retrouver à ta hauteur. “En fait, tu vas sans doute grincer des dents à cette affirmation, mais je te considère pas comme une simple garde du corps où même un de mes pilotes, non. Tu es plus précieuse que ça. Comme de la famille je dirais, ouais, ça doit être ça.”  Tu fixes les sol, tout en avançant. Tu évites de relever les yeux, juste pour ne pas croiser son regard. Pour toi, entendre ça est étrange. Tu es gênée. Précieuse … Tu n’aurais jamais imaginer qu’il tenait à ta personne autant que ça, en vérité. Il n’était pas censé, s’attacher à toi, pour tout avouer. C’était pas comme ça que ça fonctionnait. Tu ne sais même pas quoi répondre à ça … Huit ans que tu es là, à veiller sur lui, et évidemment toi aussi tu t’es attachée à lui. D’une manière tout à fait indéfinissable en fait. Tu ne saurais pas mettre les mots là dessus. Bien pour ça que tu restes concentrée sur le sol et silencieuse, jusqu’à l’infirmerie, où à peine entré, il est prit en charge par un médecin. Tu remarques aussitôt ton adversaire de la matinée, allongé dans un lit, il dort encore visiblement … Tant mieux. Tu n’avais pas envie qu’il se remette à jouer la provocation ici, ça pourrait vous attirer des ennuis. “D’ailleurs, tu sais, si tu souhaites aller rendre visite à des gens ou prendre du temps libre, tu as le droit de t’absenter. Faudrait pas que tu te sentes obligée de rester coincée avec ton leader un peu casse cou en permanence.” Tu soupires. Aller voir des gens ? Quels gens ? Tu ne connais personne ou presque, et surtout, tu n’as pas d’amis à bord de ce vaisseau, ou même de cette flotte. Et puis, tu n’as pas réellement de passe temps. En plus, prendre des petites libertés est une chose, mais laisser ton protégé seul pendant ne serait-ce qu’une heure en est une autre. Tu ne peux pas faire ça. Rester coincée avec lui, comme il le dit si bien, c’est ton travail. “Non merci.” Tu t’appuies contre un chariot lourd, plein d’équipement médical. “Il n’y a personne que je connaisse sur ce vaisseau. En plus. Tu es … le seul.” Et le seul avec lequel finalement tu appréciais passer du temps. “Tu fais quoi d’ailleurs durant ton temps libre ? Je veux dire, tu as bien quelques passe temps ? Est-ce --” Et sa phrase est interrompue par un cri de douleur qui te fait grimacer. Finalement, tu avais peut-être bien fais d’insister pour qu’il vienne se faire examiner. “Pas vraiment …” Tu continuais tes entraînements. Le soir, lorsque Garviel rejoignais son lit, surtout. Tu profitais surtout de la nuit. Quand il dormait, le temps dont tu disposais t'appartient entièrement. “Je lis.” C’était bien là le seul véritable passe temps normal que tu devais avoir. Tu passais chercher un bouquin, de temps à autre, et tu en lisais quelques chapitres avant de t’endormir le soir. Un peu de tout. Des histoires, des documentaires, tout t’intéressais, en fait. “Et puis je dessine parfois.” Ça, c’était la seule activité bien à toi, la seule que tu conservais de ton enfance. Un carnet, un crayon, et puis tu dessinais ce qui te passait par la tête. Pas des œuvres d’art. Juste … tes pensées, et tes souvenirs couchés sur un bout de papier, un soir ou deux par semaine.
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ft. Valéria
Malgré mon attention tournée vers Valéria, je continue de surveiller le va et viens du médecin. Parce que bon, il est pas très doux le monsieur comme on dit. Il reviens d'ailleurs avec un scanner portatif, et entreprend de le balayer sur la zone douloureuse. Allons bon, il pense donc que c'est cassé, j'espère bien que non sinon je suis cuit pour le pilotage pendant un moment. Sans compter que Valéria devra aller voler, et sans moi. On va frôler l'incident à cette allure, pour un excès de fierté en plus, dont je suis responsable. J'en retirerai un leçon au moins, même si ce n'est pourtant pas tant mon style de m'emporter comme ça. En vérité, j'ai plutôt l'impression de m'être énerver sur le fait que personne ne semble vraiment comprendre à quel point ce qu'elle fait est dur. “Pas vraiment …” Rien du tout ? Impossible, on a tous un petit passe temps quand même. Elle doit juger que c'est sans importance sûrement, du moins je l'espère. Non parce que si sa vie se résume à se lever, me suivre partout et veiller sur moi, puis se coucher … je me tirerai une balle rien que pour la sortir de cette vie c'est pas possible. Mon regard étonné se change tout de même en une expression de soulagement alors qu'elle développe un peu plus. “Je lis.” Bah c'est très bien ça ! Moi aussi je lis, j'adore ça même. C'est peut être elle qui m'a piqué celui que j'ai perdu depuis des semaines si ça se trouve tiens. “Et puis je dessine parfois.” Cette fois-ci je lui adresse un sourire, je ne m'attendais pas du tout à ça, encore une fois à cause de son attitude habituelle, on ne s’attend pas à de l'art. Après un moment de silence, je m'esclaffe. « C'est génial ! » Bon par contre là, je peux pas dire que je dessine aussi, sauf si des gribouillages digne d'un gosse de six ans peuvent être considéré comme tel. Et encore je suis sûr que des gosses de six ans sont meilleurs que moi.

« Tu lis quoi ? Si tu veux je peux te conseiller plusieurs livres, j'adore ça ! Tiens la prochaine fois qu'on ira sur le Nexus, on ira voir les nouveautés et je t'en offrirai un de ton choix. » Au moins ma bonne humeur est revenue aussi vite qu'elle était partie. Mais c'est comme ça quand on touche à un de mes passes temps favoris. J'ai dû dévorer tout les livres en prêt sur le vaisseau, et ma chambre possède des piles un peu partout sur le sol, faute de place sur les étagères. Sans compter que nous nous prêtons des livres avec d'autres membres d'équipage. « Oh et le dessin ! Je suis une vraie tikmosh en dessin moi, aucun talent. Qu'est-ce qui t'inspire ? Tu penses que tu pourrais me montrer ? Je suis super curieux pour le coup. » Soudain, mes yeux s’agrandissent d'un coup alors qu’apparaît l'image d'os brisés sur le projecteur du médecin. Je suis à deux doigts de repartir en déprime lorsque je constate qu'il s'agit d'un bras et divers autres os, mais pas de côtes. Donc c'est pas mes os ! Ouf, tout va bien. Fausse alerte. La bonne image arrive enfin, rien de cassé tant mieux. Le médecin reviens vers moi m'annoncer tout de même un léger déplacement qu'il s'empresse alors de corriger m'arrachant un nouveau cri, de surprise et de douleur. Il s'en va alors vers un autre patient en me recommandant de faire attention tout de même. « Sauvage ... » Faut croire que ce terme commence à me rentrer dans le crâne à force de l'entendre à tout bout de champ dès que Jahel point le bout de son nez. « Voilà, pas grand chose à déclarer je vais bien, on a une sortie avec l'escadron dans pas longtemps, allons nous préparer. Et explique moi donc tout tes passes temps sur le trajet. Car je ne suis pas prêt de te lâcher sur le sujet ah ça non ! » Je ris un coup tout en la prenant  par les épaules pour la pousser vers la sortie. Geste inutile mais qu'il m'arrive de faire régulièrement avec un peu tout le monde.

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