I see mountain in my way

Le trajet jusqu'aux maisons suspendues est beaucoup plus facile maintenant qu'ils sont épaulés par les chasseurs du Thal. Ils ont de bons équipements, n'ont aucun mal, sans corde, à se mouvoir sur les parois pour les aider dans le reste de l'ascension. Et même s'ils sont particulièrement méfiants les uns envers les autres, la coopération pendant le trajet se passe bien. Ce sont de bons soldats, ils ont reçus des ordres mais n'iront pas au delà.
Kazel essaye d'éviter de trop attirer l'attention sur la condition physique d'Alyx. Ils sont censés être deux à s'en sortir de la même manière, alors il va au delà de ses limites pour paraitre aussi frais qu'eux tous, comme ii la promenade de santé continuait. Il s'arrange pour rester le plus près d'elle possible afin de couvrir sa vala avec la sienne. Il sait qu'elle a compris ses instructions, elle est exemplaire comme à son habitude, elle joue le jeu, et place sa confiance en lui, alors qu'il doit le reconnaitre, cette fois, il n'est plus que dans l'improvisation la plus totale.

Leur secret ne tient qu'à un fil, et il est suffisamment ténu pour bruler de froid dans ces montagnes. Le dernier col se montre enfin, et ce qu'ils trouvent, malgré les conditions ne peut que ravir leurs yeux. Le clan des montagnes a élu domicile dans une cuvette semblable à l'intérieur d'un immense volcan bouché et endormi. Leurs maisons sont accrochées à ses parois et forment comme une fourmilière immense à ciel ouvert. Et au centre, un peu de vert, il n'aurait jamais pensé qu'à cette période le sol était suffisamment chaud pour que la végétation repousse. Il fronce les sourcils. Non, ce n'était pas normal qu'a mesure qu'ils descendaient, la température se réchauffait comme cela. La chaleur venait du bas. Le volcan se réveillait? De mémoire de clan il n'avait jamais rien eut ici qu'une cuvette vide et froide pourtant... C'était préoccupant, mais pas urgent.

Les chasseurs emmenèrent Alyx et le Thal devant une cabane ronde comme une bulle qui semblait suspendue dans le vide au bout d'une passerelle. Ses soupapes étaient à peine visible sous leurs pieds. Et devant la porte, se tenait une montagne vivante. Gul'dan était un thal puissant, craint, et caractériel. Un vrai puriste. Il aurait été même excellent s'il avait été un peu plus ouvert au progrès.

"Te mete al Thal" Kazel lui rendit son salut, droit, toujours entre lui et Alyx.

Tes hommes ont été exemplaires. Pourquoi me convoques tu, je ne suis pas en mission. C'était clair, concis, et ça voulait suffisamment dire devant tout le monde qu'il avait politiquement dépassé les bornes. Soit il allait au bout de son idée, soit il les laissait partir séance tenante.

Il fait chaud, Kazel Melea'gan. Tu l'as remarqué toi même. Direct, comme toujours, aucun mot pour ne rien dire. Cela fait six mois que nous avons contacté ta Marthrale. Pas de réponse.

Ca te surprend ? La dernière fois tu as menacé de ramener sa tête à tes chiens.

Aujourd'hui ce sera la tienne. Ton destin contre celui de mon peuple. J'invoque la Kabale. Si tu gagnes il lâcha un petit rire, Mes chasseurs vous raccompagnent et tu emportes un message de paix de ma part à ta putain, et mon successeur parlemente pour trouver un terrain avant qu'on brûle. Si je gagne, j'envois le bout de toi que tu veux en accord avec ma victoire et si il reste un petit peu de vala à tes yaibas des plaines, vous honorez ma victoire en acceptant mes conditions. La fille peut rester ajouta-t-il avec un grand sourire.

Il y avait été préparé, mais il pensait que ce serait simplement une histoire de domination classique. Les gens des montagnes allaient être chassés de chez eux par le volcan. Si cela ce n'était pas un signe de Mira que les choses bougeaient, il était aveugle. Kazel se retourna vers Alyx.

On y est, tu es prête? Je peux encore essayer de me battre contre lui. Auquel cas sa fin n'allait pas tarder. Sinon, il provoquerait le jeu, et Alyx et lui allaient se disputer la balle jusqu'au centre du volcan contre Guld'an et une femme de son clan. Il tendit sa main pour prendre celle de l'exploratrice. Choisis, je te suis. Si on perd à la balle, ils ont le droit de nous éliminer tous les deux après. Si c'est la kabale, il n'y aura que moi. Il voulait désespérément qu'elle soit sauve. Il caressa du pouce le dos de sa main. Ce n'était pas le moment de montrer aux gens des montagnes à quel point elle lui était précieuse, et pourtant, il l'attira à lui pour la prendre dans ses bras. Dans quasiment tous les scénarios qui occupaient sa tête, ils perdaient. Alors il ne pourrait plus profiter de sa présence. Je suis content de t'avoir retrouvé. Chuchota-t-il

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I see mountain in my way

Les Tambours retentissent à l'extérieur et se répercutent sur les parois intérieures du Volcan qui ne dort plus aussi profondément que les derniers millénaires. Kazel et Alyx ont été amenés chacun à une tente différente pour pouvoir endosser la tenue officielle de la kabale.

Outfits:

Gul'dan à vu le jeu d'un mauvais oeil d'abord, il aurait pulvérisé Kazel sur place dans un duel en bonne et due forme, mais tous les peuples adoraient le jeu, et il n'avait pas jugé bon de se mettre à dos ses compatriotes qui n'avaient pas souvent l'occasion de voir les leurs se frotter à des étrangers autre que dans des combats.
Le Thal avait refusé l'aide des servantes pour rester seul et réfléchir. Le sort des habitants des montagnes était préoccupant. Et il prenait pleinement compte de la complexité de la situation. D'une manière ou d'une autre, ils allaient devoir quitter leur nid, et ils seraient bien obligés d'habiter ailleurs. Ailleurs là où tout était déjà occupé. Quel que soit la manière dont le noeud se dénouerait pour eux, ça ne changera pas la face finale de ce qui allait venir, à savoir la guerre.

Jamais la Marthral n'accepterait d'accorder des terres au peuple des montagnes, quand bien même ils remporteraient la kabale par le jeu et que la tête de Kazel servait à la requête. Pour un peu, elle en serait presque ravie pour mettre un autre plus docile à sa place. Un problème plus pressant arrivait également, ils devaient absolument gagner. Qu'il meurt dans l'exercice de ses fonctions passe encore, seulement, il avait promis d'escorter Alyx et de la ramener à son escouade... tout en empêchant chaque paire d'yeux qui serait rivée sur elle de se rendre compte qu'elle était l'une des leurs. Et pas n'importe laquelle.

Avec Alyx entre leurs mains, la guerre prendrait une tournure totalement inédite, et beaucoup trop d'acteurs seraient en jeu. Même si une partie de lui imaginait parfaitement ce qu'il pourrait se passer en cas de victoire des montagnes. Auquel cas, elle ne serait plus libre de rentrer chez elle, ils ne laisseront jamais une marthral de leur sang et de sang royal repartir.

Aucune autre manière de démêler cela qu'en jouant sur la vitesse ne les sauverait. La vitesse, contre un bulldozer dont les jambes était capable de propulser une tonne au bas mot. Kaz soupira, essayant de réviser sa stratégie, et regrettant de ne pouvoir partager le point de vue d'Alyx dessus. Il sortit finalement au grand air lorsque la servante vint le chercher pour l'annonce et le mener au terrain.

L'arène de la balle était déjà remplie des membres du clan, posés dans des petites niches creusées à même la roche tout autour d'une cuvette. Cela rendait le tout très bruyant sous les vivats des gens et l'impression qu'on allait être jetés en pâture aux lions. Kazel s'approcha de la passerelle pour attendre Alyx. Sous ses pieds, il pris le temps d'analyser le terrain.

L'arène:

Il savait que les visiteur avaient toujours la balle au démarrage. Alyx et lui démarreraient du point culminant, chacun d'un côté opposé de la cuvette, tandis que leurs opposants seraient positionnés derrière eux, à cinq mètres. Au coup de tambour au moins l'un deux devra parvenir à la plateforme centrale la plus basse et planter la balle de cuir en son centre. Les poursuivants avaient droit à tous les coups, et pouvaient utiliser le vide à leur avantage, pour y faire tomber la balle ou leurs adversaires. Les Passeurs eux avaient les même droits tant qu'ils parvenaient à ne pas perdre la balle, à rester en vie, ou a éliminer leurs deux poursuivants.

Dans ses réflexions, Kazel sentit le sol légèrement vibrer sous ses pieds, et les acclamations qui suivirent lui confirmèrent que Guld'an avait pris place derrière lui. Il pouvait presque le sentir sourire. Le Thal ne se retourna pas pour regarder son homologue et fixa face à lui la passerelle jumelle, à plus de quinze mètre de là pour essayer de distinguer la silhouette d'Alyx qui devait elle aussi avoir une poursuivante positionnée dans le dos.

Ou est la balle?

Honneur aux dames Répondit le Thal des Montagnes avec un rictus. Evidemment, ils avaient choisi Alyx pensant qu'il s'agissait d'une humaine non entraînée. Kazel se pencha en avant près à se jeter au vide face à lui pour viser le niveau inférieur avant que Guld'an ne casse la distance. Il ressentait pleinement ce qu'une souris devait ressentir face à un chat. La peur se mêla à l'adrénaline, et une dernière fois, il leva les yeux au ciel. Le Gong retentit et seule l'idée de rejoindre Alyx et la balle sans mourir occupa chaque fibre de son corps.
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I see mountain in my way

L'esprit de Kazel devient clair comme de l'eau de roche, détaché de son corps qui agit plus par instinct qu'autre chose. Le peu de stratégie qu'ils avaient posé avec Alyx quand il avait évoqué la première fois la kabale reposait sur la vitesse. Il couru donc comme lorsque l'on a la mort aux trousses. Il avait la mort aux trousses. Kaz utilisa le câble qui reliait les passerelles pour maitriser sa chute, laissant le vide défiler sous ses pieds quelques secondes avant de se réceptionner. Il capta au loin le mouvement de l'opposante d'Alyx. Elle était massive, difficile à manquer. Sa compagne devait donc être quelque part devant elle. Le Thal se rua dans leur direction, se rappelant mentalement de la carte de l'arène qu'il s'était faite. Ils dérivaient un peu, mais pouvaient encore la jouer fine pour rejoindre le but central. Le sol se mit à trembler sous ses pieds, et il n'eut pas besoin de se retourner pour comprendre que le chef des montagnes le talonnait déjà. Il se servit de la sensation de la passerelle pour évaluer leurs positions respectives, tout en continuant à courir. Au moment ou il aborda un pont, il pensait avoir gagné un peu de distance. C'est alors que les planches firent une embardée violente, projetant Kazel au sol. Guld'an avait volontairement laissé Kazel s'engager sur le pont afin de le secouer. Le décrocher?

Kaz ne pris pas le temps de réfléchir au danger de la deuxième proposition, il s'arrocha au cordage pour se relever et reprendre sa course, mais une ombre l'enveloppa et le Thal adverse lui tomba littéralement dessus ,projeté d'un saut de plusieurs mètre. Son poids et l'impact finirent de décrocher le pont qui tomba en chute libre, encore accroché aux rivets en face d'eux. Kazel sentit la poigne de Gul'dan essayer de le décrocher de son perchoir pour le projeter dans le vide, mais il n'eut pas le temps, le pont se fracassa contre la roche, les faisant tous deux glisser. Kazle aurait du sentir ses côte se broyer sous les deux actions successives, et il n'en fut rien. Il remercia les Yaibas, et leur penchant assumé pour la fumette. Il avait profité de la préparation pour inhaler plusieurs drogues des rituels précédents les combats à mort. Si son corps subissait, l'information ne remonterait à son cerveau que quelques dizaines de minutes plus tard.

Le Thal entrepris de grimper le pont et jeta un regard en arrière. Guld'an fronçait les sourcils, il avait compris et il savait donc qu'à moins de le tuer, rien n'arrêterait Kazel. Cependant, il ne semblait pas inquiet, et pour cause, il croyait certainement qu'Alyx avait déjà perdu. Il ne se pressait pas plus que cela parce qu'il imaginait l'humaine se faire broyer par une native des montagnes à un jeu dans lequel ils étaient les maître absolus. Tanpis pour lui. Kaz croyait en Alyx, et il finit son ascension pour se rendre compte qu'il était arrivé en dessous du binôme féminin.

Il couru donc parallèlement à elles, et cria le prénom de la fille du ciel pour qu'elle comprenne ou il était. Sa propre passerelle allait se séparer à droite il faudrait qu'Alyx saute, avec un peu de chance, il se retrouverait entre elle et sa poursuivante. S'ils en venaient là, ils pourraient peut-être gagner sans qu'elle ne dévoile sa force. Arrivé à l'embranchement, il hurla à sa camarade de sauter, priant pour qu'elle l'entende et comprenne.
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La tension qui a pris possession de l'Arène est palpable, et étrangement silencieuse. Ils sont faits comme des rats, c'est assurément ce que constate le public en voyant les deux binômes se faire face. Le jeu va se terminer un peu plus tard que prévu, mais sans plus, et ils doivent déjà attendre avec l'excitation du grand final, le démembrement des étrangers en direct. La nervosité a gagné Kazel, son corps est prêt à donner les dernières ressources pour protéger la vie d'Alyx et retarder au maximum l'échéance de sa propre mort. Le Thal est un Lige, il relie, mais il est avant tout bouclier. Il n'aurait pas forcément imaginé un jour remplir sa fonction de manière aussi littérale. Il capte alors qu'Alyx s'est rapprocher au lieu de fuir et il fronce les sourcils. Non, non, non. Il ne pourra pas lui faire gagner plus de quelques secondes. Elle devait fuir, maintenant. C'est donc totalement déconcerté qu'il écoute sa stratégie, remerciant le ciel d'avoir fourni aux natifs des montagnes suffisamment de fierté et d'assurance pour ne pas précipiter leur fin Ils jouaient au chat et à la souris. Il les laissaient planifier, pour mieux détruire leurs espérances par la suite, voilà tout. Et clairement, le public jouait aussi à domicile.

Kaz sait qu'elle a raison. Avec l'effet de surprise, le vide, elle pourrait largement les prendre par surprise, et même peut-être l'emporter sur les deux en une fraction de secondes d'une démonstration de force parfaitement inattendue. Mais cela voudrait dire que tout le monde aussi comprendrait qu'elle était sa véritable nature. Et pourtant, si il lui permettait de prendre quelques mètres d'avance avant de mourir, cela n'assurerait en rien le fait qu'elle parviendrait à déposer la balle avant d'avoir à se battre. Auquel cas, ils sauraient qui elle est, et lui ne serait plus de ce monde pour la protéger et essayer d'arranger les choses entre les clans. Avec résignation, il prend donc la balle dans les mains sous les murmures étonnés de la foule. Ils doivent penser que Kazel, en sa qualité de Thal, se faisait passer en premier. Grossière erreur, induite par le comportement de leur propre Thal Gul'dan.

Alyx, quand cette balle sera fichée, je tiens à ce que tu sois encore debout. J'ai beaucoup de choses à rattraper à ton sujet. Kazel s'efface derrière sa compagne avec lenteur, continuant à fixer le duo mortel qui leur faisait face. Une nouvelle course commençait, celle contre la douleur de son propre corps qui commençait à lui rappeler de manière pernicieuse que son thorax et ses côtes avaient décidé de se rejoindre. D'après ses calculs, il n'avait plus que deuxétages à tomber et deux centaines de mètre. Il héla Gul'dan en se perchant sur le bord de la passerelle.

Tu es peut-être effectivement le dernier Thal à habiter la montagne, mais tu seras aussi le premier à avoir perdu une Kabale. Alors fait pas la tête, dans pas longtemps, on se marrera tous de ta légende autour d'une pisse mémé. Et il sauta. Faire perdre ses esprits à son adversaire, voilà le dernier geste qu'il pouvait tenter. Alyx était intelligente, elle avait gardé la tête froide face à tous les dangers jusque là, il savait qu'elle saurait tirer parti de n'importe quelle ouverture.

La réception lui arracha un souffle rauque et il courut à en perdre haleine et organes jusqu'aux buts.

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Un temple dédié au culte de la souffrance. Si Kazel avait du donner un surnom à son corps, c'est ce qu'il aurait choisi pour coller au plus près de la réalité. Les drogues avaient fini leur œuvre et tout semblait vouloir lui rappeler, d'un souffle à un pas, que ses organes n'étaient peut-être pas tous là où ils étaient supposés se trouver. Et c'était tant mieux, la douleur l'empêchait de s'imaginer ce qui se produisait quelques étages plus haut, là ou Alyx faisait face seule à leurs deux adversaire. Il avait accepté sa stratégie, il devrait lui faire confiance jusqu'au bout maintenant.

Là ou se trouvait Kazel avait parfaitement changé de décor. Au plus bas de la cuve, il s'était enfoncé dans un couloir de roche à peine plus large que la passerelle et qui renvoyait sans merci ses rauques saccadés maintenant que sa course s'tait mue en une marche claudicante. Alors que le corridor naturel ne semblait pas vouloir livrer sa fin, Le Thal déboucha finalement sur une ouverture en forme de cercle parfaite qui avait un jour du être creusée par l'eau. La Cuve était creusée de quelques niches et il reconnu sans peine quelques symboles. Il était déjà venu ici une fois. C'était le repaire de leurs Yaibas. Les sages-femmes étaient plus nombreuses proportionnellement au nombre d'habitants, et c'est donc trois vieilles et deux trentenaires en formation qui le regardaient sans dire un mot. Au centre de la petite place se tenait une forme peinte en rouge, grossièrement. L'endroit dans lequel il allait devoir déposer la balle pour sceller le match.

L'ambiance était pesante. Ils allaient changer l'histoire de leur tradition à jamais. Et il était persuadé quelque part que les cinq femmes n'attendaient que cela. Car Si kazel transpirait d'effort et de douleur, il se rendait compte, même la vue brouillée que les yaibas aussi. Ils étaient au plus proche du sol de la Montagne, il y régnait une chaleur quasi étouffante. Le volcan. La raison d'une guerre à venir. Les étrangers étaient peut-être leur salut? Si seulement il terminait la Kabale avant que les autres ne se rendent compte de la force d'Alyx, tout prendrait fin là.

Avec un grognement, Kaz s'approcha du cercle et c'est à genoux qu'il pressa la ballon au sol, attendant. Le signal ne tarda pas à venir et c'est un gong retentissant qui vit vriller ses tympans, montant en spiral le long des parois rocheuses pour résonner dans toute l'arène, dans toute la montagne. Ils avaient gagné. Aussi invraisemblable que cela paraissait, Ils avaient survécu à la Kabale des Montagnes. Avec un sourire de lassitude aux lèvres, le Thal tenta de se relever sans succès. Les femmes s'avancèrent en silence pour prélever la balle et prirent tout aussi silencieusement le chemin qui permettait de remonter, le laissant là.

C'est avec une toux sanglante que Kazel parvint finalement à se hisser sur ses jambes tremblantes afin de les suivre. Il savait qu'ils n'auraient pas d'aide de leur part tant que Guld'an n'aurait pas officiellement reconnu sa défaite et offert l'asile aux étrangers. Pourvu qu'il arrive en haut sans tourner de l'oeil. Pourvu qu'il remonte jusqu'à Alyx.

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